Foire bio de Bergerac
L’abeille,
je l’ai rencontrée dans les années 70, en accompagnant mon beau père sur
ses ruchers. Pour lui, posséder quelques ruches était l’assurance
de sceller un enracinement profond avec ses alpes natales.
Moi, je tenais juste l’enfumoir, mais le virus me gagnait…
Depuis,
la bougresse n’a cessée de m’accompagner ; je lui voue un culte quasi
religieux, partisan d’édifier dans chaque bourg une stèle pour services
rendus à la planète !
Quelques formations à la clef (celles
du rucher de Vincennes, et du jardin du Luxembourg), m’ont ensuite
permis de me familiariser avec le monde de l’apiculture.
C’est bien plus tard à l’âge de 52 ans , et au grand étonnement de mes
collègues fonctionnaires de l’époque, plus préoccupés à appréhender une
retraite imminente, que je me suis installé à titre professionnel,
après l’obtention d’un BPREA. Bien m’en a pris, me voici
aujourd’hui comblé par une activité conciliant ma passion pour la
nature avec l’impression légitime d’œuvrer pour sa défense. Hervé Poirier
janvier 2013
Ruches-troncs dans les Cévennes.